jeudi 29 octobre 2009

Ueno Koen (上野公園)

Pour ce billet, le mieux est peut-être de commencer par citer Wikipédia :
Le Parc d'Ueno (上野公園, Ueno Kōen?) est un spacieux parc public situé dans la partie Ueno de Taitō-ku, à Tōkyō.
...
Le nom officiel du parc est Ueno Onshi Kōen (上野恩賜公園, Ueno Onshi Kōen?), ce qui peut être traduit par « parc d'Ueno, cadeau impérial ».

On trouve aussi dans ce parc un grand bassin, un temple ou deux et quelques musées que l'on a soigneusement évité de visiter au profit du zoo à 600 Yens (5€) l'entrée.

Tip : le zoo ferme à partir de 17h (on commence à rentrer les animaux dès 16h30), il vaut donc mieux y aller en début d'après-midi.

Commençons par le parc en lui-même. Il est tout de même assez grand, il doit plus ou moins couvrir une surface équivalente à celle du parc de la Tête d'Or (information sans aucune source). Point positif : il est bien entretenu, on ne trouve pas de déchets plastiques et autres sur la pelouse. De ce que j'ai pu voir, le parc ne dispose pas de jardin floral, seulement des pelouses et quelques arbres mais rien de très poussé au niveau de la faune. La présence de temples et de constructions à l'architecture japonaise ajoute quant à elle de l'originalité au parc. Enfin, le parc abrite quelques statues dont celle de Takamori Saigô, fervent leader de la révolution Meiji.

Donc, voici quelques photos. On y voit pas le parc en lui-même, mais comme je l'ai dit, ce n'est pas sa verdure que l'on retiendra.






Et comme mentionné plus haut, le parc contient aussi un zoo.
Anthony et moi avons décidé de le visiter sous la contrainte du temps (1h20 environ); c'est quand même limite. On a toutefois réussi grâce à un algorithme de Path Finding ultra-développé à optimiser notre temps imparti et à voir - et prendre en photo - 80 à 90% des animaux (les lions et pandas rouges entre autres, ayant été rentré avant que l'on arrive devant leurs cages).
Le top-five des animaux qui valent le détour selon moi sont les ours polaires, les pingouins (woot), un gros ours (peut-être grizzli mais c'est pas sûr), un tatou (j'en avais jamais vu ^^) et les lions de mer.

Voilà, je vous laisse apprécier les photos :







mardi 27 octobre 2009

Pokémon Center

Bon, difficile de parler du Japon sans un jour mentionner jeux vidéo, mangas/animes, etc.

Commençons par Pokémon (yay) !



Pour rapidement restituer le contexte, ça s'est passé un mardi après-midi pluvieux. On s'était rendu sur le campus de Hongo pour suivre un cours d'Algorthim Design dispensé en japonais. Pour l'anecdote, le cours était un peu inutile dans le sens où on comprenait seulement si il y avait des exemples, et on devinait le sujet du transparent grâce à son titre en anglais; bref, sûrement un cours que l'on va abandonner.

Ainsi après ce cours, Laszlo a proposé de se rendre au Pokécenter, magasin à l'effigie Pokémon dans lequel on peut trouver toute sorte de goodies de la franchise. Cela va des simples porte-clefs, aux peluches, en passant par les sous-vêtements Pokémon (on a la classe ou on l'a pas) et la nourriture Pokémon (sucreries, curry, galettes et j'en passe).

Bien sûr, Laszlo n'avait pas pris de plan, juste le nom de la sortie de métro, ce qui nous a permis de déambuler dans les quartiers aux alentours de Daimon pour arriver 40 minutes plus tard à destination.

On s'était déjà rendu trois ans plus tôt à l'ancien centre Pokémon et que dire de plus que celui-ci est bien plus grand et aéré ! On arrive aisément à parcourir les rayons sans bousculades (OK, on s'y est rendu à 18h un jour de semaine, forcément il y avait moins de monde que la dernière fois : le samedi après-midi de la semaine de sortie d'un film Pokémon).

Pour la suite, je pense que les photos parlent d'elles-même.



Le mythique curry Dracaufeu


Et comme il fallait bien ramener des souvenirs...

lundi 19 octobre 2009

Plaie mobile

En avant les histoires !


Dans le message précédent, j'écrivais que notre choix d'opérateur téléphonique était discutable bien qu'à notre convenance. C'était sans connaître les desseins malveillants de Softbank. Bon, tout ce qui est arrivé est plutôt de ma faute mais je vais tout de même continuer à médire leur façon de procéder.

Résumé de la vie de mon téléphone :
Acheté le 30 Septembre 2009, mon téléphone s'en sort très bien dans sa vie des premiers jours. Disposant de la capacité bien utile d'accéder à Internet, il devient mon compagnon afin de consulter mes mails plusieurs fois par jour et me permet par la même occasion quelques visites de-ci de-là sur Google, Youtube et autres. Tout celà pour un plafond à 30E par mois (OK c'est le même prix qu'un abonnement pour un vrai Internet, télé incluse, etc.).

Le 3 Octobre, direction le magasin Softbank afin de modifier notre contrat et de nous débarrasser du net (après tout , une fois installés dans l'appartement avec le pc, le web mobile perd de son charisme). Opération réussie. L'agent nous mentionne que nous aurons le net jusqu'au 11 Octobre. Ça semble étrange vu qu'on aura payé pour un mois mais bon.

Le temps passe jusqu'au 11 Octobre où, en besoin d'internet, je tente de me connecter. Hop ça marche ! C'est bien, je vais pouvoir continuer à m'en servir un peu jusqu'à l'arrivée de mon nouveau pc. On a du mal comprendre le vendeur, Internet doit rester jusqu'à la fin du mois (ou plus précisément, jusqu'au 10 Novembre... on aurait inversé Mois et Jour).

Le temps passe.

Et aujourd'hui, Lundi 19 Octobre, mon téléphone ne fonctionne plus. Au bureau, une lettre m'attend : "Vous devez payer 17000 Yens - 120 euros - pour la facture du 11 au 12 Octobre. Vous avez jusqu'au 18, le lendemain votre abonnement sera annulé."

"WHAT!"

Mon tuteur m'aide encore une fois, téléphone à Softbank et l'on pourrait tout résumer par : "Do not use internet! it's expensive!"

Il se trouve que le contrat se terminait bien le 10 Octobre comme prévu, mais Internet reste accessible tout de même, il suffit juste de payer une somme totalement abusive. Ah oui, parce-que bien sûr j'ai continué à utiliser Internet jusqu'au 19, ce qui porte la note à un total de 38700 yens, soit 300E. HURRAY! Le ridicule prix d'une PS3 ET d'une PSP au Japon (pour donner une échelle).


Tout ça pour dire que si Internet avait été coupé une fois l'abonnement résilié, ça m'aurait évité des dépenses.

Voilà, voilà,
joyeuse journée qu'aujourd'hui.

samedi 17 octobre 2009

My computer's vacations

17 Octobre 2009.
J'ai un nouveau pc.
Ouf.


Donc après deux-trois semaines sans ordinateur, me voilà en possession d'un nouveau Toshiba Qosmio FX/G7J (du coup c'est un peu le rejeton de celui d'Anthony).

Je peux donc maintenant consulter mes mails sur mon propre pc, discuter avec mon propre pc, regarder les web-comics avec mon propre pc... voilà vous avez compris, je vais m'arrêter.


Que s'est-il donc passé depuis mon arrivée au Japon ?

Les premiers jours se sont donc passé comme convenu au Sakura Hostel d'Asakusa, nous menions une vie bien peu agitée suivant le rythme du soleil (réveil 4h, levé 6h, couché 20h). Nous avons fait quelques tours du côté de Ueno Koen et Akihabara (lieu par la suite récurrent, notamment pour l'achat de l'ordinateur mentionné ci-dessus).
Nous avons aussi remarqué qu'acheter du savon n'est pas si facile, et que les rasoirs électriques à 2 euros permettent de se couper si on y met trop du sien.

Le 28 (ou bien 29, j'ai déjà oublié), rendez-vous avec notre professeur tuteur au campus de Kashiwa. Tout fringant que nous sommes, Laszlo et moi sommes sortis à la recherche du Tsukuba Express, mi-train, mi-RER, devant nous amener à bon port.

On a tenté notre chance en pariant que la gare et le métro devaient pas être loin l'une de l'autre, voire même connectés : perdu. Du coup, on a eu un tant soit peu de retard pour notre premier jour (blabla french-style blabla). Par la suite, on (et surtout moi) a rencontré notre professeur tuteur et nos élèves-tuteur, trois étudiants-chercheurs de 22-23 ans se nommant : Mizutori Minato(qui se révèlera par la suite joueur de pokémon), Koizumi Hikaru et Kondo Yuta. Nous avons aussi rencontré Suzuki-san, secrétaire du laboratoire qui nous aura fourni des tampons japonais à notre nom moyennant 2000 yens.

Nous avons alors dans la journée effectué la demande de carte d'étranger (qu'il va falloir penser à aller récupérer la semaine prochaine) ainsi que le début de la recherche d'appartement, via les agences de logement Mini-Mini et LeoPalace21; ce dernier obtiendra par la suite nos faveurs bien que...

!! Adventure-Time !!

Une demoiselle de l'agence (dont nous avons appris quelques jours plus tard que nous avions été ses derniers clients) a accepté à 17h, de venir nous chercher en voiture et de nous faire visiter deux appartements qui nous convenaient. Pleine de bonne intention, elle nous a même proposé de nous raccompagner à la gare afin que l'on rentre plus vite sur Asakusa. Il fallait changer d'hôtel ce soir et nous n'en avions pas encore trouvé. Manque de pot (et de sens d'orientation), notre conductrice a erré dans les méandres de Kashiwa (chose qui nous ne arriva jamais à Lazslo et moi, même après être rentré de Shibuya une semaine plus tard). Résultat, on s'est retrouvé à 21h à marcher quelques kilomètres à la recherche de notre logement de fortune.

Un petit aventure s'insère alors (c'est fou je sais, deux aventures d'affilées, mais on est comme ça). Appelons là : "La nuit au capsule-hôtel ou le retour des bains publics". J'en reparlerais plus tard.

Retour le lendemain avec les bagages, rencontre avec un nouveau chez-soi temporaire, un hôtel pour conférence. On y dormira cinq nuits, le temps d'avoir le droit d'emménager dans nos nouveaux appartements.


Alors, tout deviens un peu confus dans mon esprits quant à la chronologie des événements qui vont suivre. Je tente de les regrouper toutefois sans commettre d'erreur. Ont eu lieu en l'espace de trois-quatre jours japonais :

- visite éclair du campus de Hongo et ouverture de comptes en banques.



Tip (j'avais bien dit que j'en mettrais quelques-uns) : veuillez ne pas disposer de nom à rallonge type Bard Lionel Pascal Pierre Charles, il se pourrait que les japonais n'aient pas prévu assez de place dans leur formulaires informatiques, de plus, rajouter des lettres augmente le risque de faute de leur part... et non Rascal n'est pas un prénom si sympa.
Tip n°2 : ouvrir un compte à Mitsubishi Tokyo UFJ permet d'avoir une carte de retrait "shiney" à l'effigie des personnages Disney.

- achat de téléphones portables premier prix à Softbank (qui nous a paru mieux que d'autres, mais c'est discutable). Achat de futons pour notre futur lit douillet.
Tip : penser à regarder les offres qui permettent entre autres les appels gratuits vers les portables du même opérateur.

- retrait des clefs des appartements (temps estimé : 30 minutes, temps réel : 3h sans compter la pose dîner). Bravo d'ailleurs à Monsieur Sasaki qui nous aura fait marcher 20 minutes aller/20 minutes retour afin de trouver LE restaurant chinois...
Surprise le lendemain : on découvre qu'il s'agit d'un chaîne de restaurant; pas si unique que ça. Médisances d'un ventre alors affamé à part, Sasaki-san nous a tout de même tous invité - élèves-tuteurs inclus - et nous l'en remercions toujours.
Par la même occasion, c'était assez sympa de voir 540 000 yens en billets de 10000 (dont bien plus de la moitié à été avancé par l'université... promis on va bientôt les rembourser).
Tip : Venir avec de l'argent liquide. Beaucoup d'argent liquide.
Tip n°2 : Les ATMs Seven Eleven sont les ATMs du bien. Ils marchent avec ma carte.

- déménagement. Début d'installation. Premier tour au Seven Eleven du coin.


Il restera encore à trouver poêle et casserole. Après plusieurs jours d'hésitations et de repas gastronomiquement pauvres (et sans pâtes), nous avons fait l'achat à l'aveuglette sans plus se soucier de la question existentielle des premiers jours : est-ce la casserole ne marcherait-elle pas que pour un chauffage à inductance ?

Dans les jours qui ont suivi, nous avons aussi acquit de magnifiques vélos à 12500 yens, ersatz d'antivols inclus.


Enfin, et il faut le dire, à Kashiwa c'est rien que des glandus. Entre les arrivées à 11h et les départ à 15h30, les parties de Mario Kart, les lits dans les bureaux et les tuteurs qui vont faire un peu de musculation pendant les heures de boulot, le travail ne semble pas avancer très très rapidement.

Pour notre part, c'est pas mieux. On a deux heures de japonais par semaine (et quatre pour Anthony), et à partir de Lundi (soit trois semaines après notre arrivée), nous allons débuter nos cours... soit environ 8h de cours par semaine. Et bien qu'on ait rapidement pris connaissance des sujets de recherche, je n'ai pas l'impression qu'on va réellement travailler dessus de sitôt.