vendredi 27 novembre 2009

Komaba Festival

Dimanche 22 Novembre avait lieu un festival à Komaba.

Pour ceux qui ont déjà lu à peu près n'importe quel manga "School life", dites-vous que le portrait qu'ils en donnent est très proche de la réalité.

Le billet ne comportera malheureusement pas beaucoup de photos, mais peut-être j'aurais la foi de convertir/monter mes vidéos un jour.


Le festival scolaire est donc une agglomération de quatre activités phares animées par les étudiants:

1. Les salons de thé
Une salle de classe se transforme le temps du festival en un pseudo salon de thé où l'on peut déguster des cookies/gâteaux maisons et boire du thé/café. L'accent est généralement mis sur la 'customisation', on trouvera donc les traditionnels maid coffee akihabara-style, d'autres encore proposeront de se faire servir par des déguiseurs fous (vaches, lézards, Obama, ...) ou tout simplement par des cosplays de lycéennes/collégiennes (ce qui rejoint un peu les maid coffee quand même). Enfin, il y a bien sûr le "trap-coffee" pour des gens un peu plus équivoques et dont quelques jambes poilues sous une robe de princesse orientale ne gênent pas.

Pour le coup, on a testé aucun salon de thé, on a préféré investir sur

2. Les stands de nourriture
Ce sont là les allées de l'université qui revêtent les couleurs de n'importe quel festival (japonais pour le coup) en proposant des dizaines et des dizaines de stands de nourriture. Les plats sont dans l'ensemble japonais : yakisoba, yakitori, takoyaki (je vais pas décrire chacun de ces plats, je vous invite plutôt à faire un tour sur Google) bien que l'on nous propose aussi de la nourriture plus occidentale avec des barbes à papa, saucisses de Francfort, Hamburgers, etc. Des stands boissons existent aussi et servent en général du thé bien que quelques stands de bière étaient implémentés d'ici delà.

3. Les concerts intra-muros
Comme les salons de thé, ils sont organisés dans des salles de classe dans lequel des groupes d'étudiants performent (tant bien que mal avouons-le) tout au long de la journée. Tous ces groupes étaient ici rassemblés dans le même bâtiment permettant le passage de l'un à l'autre assez facilement certes, mais générant pas mal de vacarme empêchant d'écouter réellement un seul groupe à la fois.

4. Les concerts extra-muros
D'un point de vue totalement subjectif, ces concerts semblaient être menés par des étudiants dont les capacités instrumentales/vocales étaient supérieures à celles de leurs confrères du point n°3. On y aura écouté des reprises de divers génériques d'animés et dramas par de vrais orchestres de l'école (voir photo), des groupes de chant a capella, etc.

Bien sûr, si tout cela résume grosso modo le festival, on a tout de même réussi à dénicher d'autres attractions. J'en citerai deux : une pièce de théâtre dont les acteurs étaient pas si mauvais (par contre l'histoire c'est autre chose) et encore un trap-like : un remake d'émission japonaise visant à mettre en compétition plusieurs Tokyo U Girls bien évidement jouées par la gente masculine.

Enfin, clou du spectacle, un spectacle (han, répétition) de corde à sauter qui m'aura fait décharger la batterie de la caméra. Bon dis comme ça, corde à sauter ça fait un peu gamin et pas forcément excitant, mais les différents groupes d'artistes (ils méritent l'appellation) présentaient de vraies chorégraphies travaillées, complexes et incluant des saltos/vrilles à la pelle. Foule en délire comme en témoigne les vidéos.

Petit subtilité aussi, une tradition qui voudrait que la foule asperge de bière des étudiants passant en vélo entre elle et un groupe d'oedan(sorte de cheerleaders masculins assez classes)/concertistes/cheerleaders (féminines cette fois-ci)...

samedi 21 novembre 2009

Odaiba

Court message histoire de meubler (puisque ça commence à faire longtemps).

Le 14 Novembre, j'ai retrouvé mon frère et un de ses amis à Odaiba pour passer l'après-midi. Petit fail pour commencer la journée : regarder le chemin avant de partir nous aurait permis d'arriver à l'heure (même si l'on était sûr que l'on pouvait se rendre à Odaiba via Asakusa sans prendre le ferry).


En ce qui concerne nos aventures personnelles, on a erré dans les magasins, mangé à un kaiten sushi, attrapé Mew à un event pokémon (wahou), visité Bourg Palette (Palette Town), tenté en vain de trouver le Jump! Store (ouvert que pendant l'été en fait...) et visité rapidement Megaweb.

1. Les kaiten sushi

Ce sont ces restaurants de sushi ou les plats défilent devant vos yeux sur des assiettes multicolores afin d'indiquer leurs prix. En général on peut y manger à sa faim à bon prix, sans non plus tomber dans un "budget étudiant".
Par chance, on est tombé sur une promo "tout à 105 Yen", donc 80 cents les deux sushis et on s'est limité à 7 assiettes. On aura complété par un burger à Makku (Mac Donald) histoire de ne pas rester en rade. Ce qui m'aura par la même occasion permis d'avoir...

2. Mew

Pas grand-chose à dire, parmi les multi events Pokémon au Japon, on a eu droit à un Mew officiel (mon premier). En attendant la suite pour de nouvelles surprises...

3. Bourg Palette

En VO : Palette Town. Ce n'est pas la reconstitution du village de votre enfance (ici aussi, faut avoir joué aux premières versions de Pokémon pour avoir une idée de la blague), c'est juste le centre commercial situé dans le Venus Fort à Odaiba dont les allées abhorrent les couleurs de l'arc-en-ciel. Il y a donc masse de restaurants (voir le kaiten sushi et Mac Donald), de magasins divers et variés dont autres Lego Store et Barbie Store.

4. Jump! Store

Un magasin dédié au Shônen Jump! (hebdomadaire pré-publiant les chapitres de manga pour jeune garçon avant leur parution en volume relié). Pas trop d'informations là-dessus, après une fouille rapide du Web, j'en ai tiré le fait qu'il n'existe qu'en été et ce pas forcément toutes les années. J'avais eu l'occasion de le visiter pendant l''été 2006 quand on été venu pour notre stage, j'aurais aimé le retrouver cette année. Tant pis, on verra ça en Juin.

5. Megaweb et ses alentours.

On est pas tellement resté dans le Megaweb, les simulateurs de conduite/sécurité Toyata étant fermés quand on est arrivé. Pour ceux qui veulent voir des voitures Next Generation ça peut être pas mal (mais bon, c'est que des voitures Toyota).

Pas loin de là, à côté de la Grande Roue, il y a une sorte de mini-exposition sur les technologies du futur. C'est là que ça devient intéressant, en 15 minutes on verra les futurs sièges-voitures et pseudo-gundams (on en est pas loin) présentés à l'aide d'un film Kikoolol s'il en est.

Voici les photos pour s'en rendre compte. On y voit aussi le robot joueur de trompette (dont je ne voit pas encore l'utilité... c'est juste des vérins programmés les uns à la suite des autres non ?)



samedi 7 novembre 2009

Martin Burger King

Sous cette boutade se cache une aventure d'un soir qui nous aura coûté la modique somme de 2000 Yens et des broutilles, prix à payer pour un burger 7 étages.

Pourquoi un tel burger ?
Windows Seven sort au Japon en Octobre et quel meilleur coup marketing que de s'allier avec une franchise en difficulté au pays du soleil levant et de réaliser un burger Windows Seven. On l'aura compris, Seven comme le nombre de steaks.


Pour donner des chiffres :
- 7 * 113g = 791g de viande,
- +2000 kcal, énergie suffisante pour toute une journée,
- 1450 Yens, environ 11 Euros

Résumé de la situation :
1. Anthony découvre Jeudi 5 Novembre via Internet l'existence du burger. La date limite étant malheureusement fixée à fin Octobre.
2. Jeudi soir, je remarque que Timothé a pu déguster le burger ! Je me lamente mais apprend par sa réponse que l'opération est maintenue jusqu'au 6 Novembre.
3. Recherche des Burger King au Japon (et il y en a vraiment pas beaucoup, une quinzaine à tout casser), choix du Burger King le plus proche et planification de la soirée du lendemain.
4. On arrive Vendredi soir au dit fast-food et l'on commande la bête.

Tout sera peut-être résumé plus ou moins de la même façon sur le blog d'Anthony, le choix des mots pouvant varier, mais voici en 7 étapes l'aventure accomplie :

1. Excitation

Elle est montée petit à petit durant la journée. Depuis le repas de midi volontairement maigre à l'arrivée du burger sur nos plateaux. Expérience unique pour nous trois, défi pour notre masculinité, stimulus pour nos estomacs.
Prise en photo du monstre, déballage et ...



2. Dégustation

première bouchée qui s'ensuit, le gras débordant et aussi, le pain déchiré qui s'enfuit. Les doigts sont déjà allègrement graissés par le "jus" de viande qui coulait de toute part... c'est malsain mais bon,


3. Appréciation

on apprécie le burger pour ce qu'il est : un burger marketing dont le dessein n'est pas d'égaler le Royal Cheese ou autre empereur du fast-food. La soirée commence bien, le temps passe...

4. Habituation

... et s'installe la routine. Les bouchées se suivent et se ressemblent, les tranches de pain disparaissent petit à petit, se mêlant aux steaks trônant, triomphants entre elles. Le gras s'est fait littéralement absorber par le pain ou s'est laissé aller vers le plateau, la viande est sèche, le ketchup se fait rare, la salive ne se sécrète plus aussi facilement, dans nos têtes naissent des désirs,...


5. Rétractation

... des désirs d'abandon. Quand l'un d'entre nous se lève pour une pause, un autre lui vole sans remord, sans scrupule le ketchup qui lui reste. On commence à manger les steaks un par un, en soufflant de dépit entre chaque bouchée. Toutefois, on essai de se soutenir, on maintient notre moral, mais le rythme ralentit.

6. Abdication et détermination

Une seule solution, faire fi de son estomac, ne penser à rien mais à mâcher. Être déterministe jusqu'au dernier gramme, s'aider de boissons pour la déglutition peut-être mais oublier toute idée de résiliation pour atteindre notre but.
"A qui peut se vaincre soi-même, il est peu de chose qui puisse résister." disait Louis XIV.

7. Consécration

Veni, vidi, vici,
the rest is history.

dimanche 1 novembre 2009

This is Halloween


In this town we call Home,
Everybody hail to the pumpkin song !


Donc, tout ça pour dire qu'on a eu droit à une petit fête pour Halloween ici à Kashiwa, fête organisée par Yoshi(taka) Ichihara... et en tant que "new student", l'entrée était gratuite (économie de 500 yens, prix pour le reste tout à fait abordable). Nous étions un peu réticents à nous y rendre au premier abord, appréhendant un manque de participants; ainsi pour nous motiver, nous avons acheté les costumes (partant du principe que : "une fois de l'argent dépensé, autant en profiter").

J'ai ainsi hérité de Jack (Nigthmare before Christmas), Laszlo s'est retrouvé en "la mort" (sans sa faux) et Anthony... en père noël (sans ta clausse).

Et la soirée s'est plutôt bien déroulée !

/mode geek on

On a quand même fait un super mauvais jet sur la table des rencontres. On s'est retrouvé face à une diablotine et une schoolgirl (ok, jusque là ça semble pas si mal) de 1m40 (plus ou moins), 35 ans (c'est l'âge que je donnerais à la diablotine) complètement soûles (et hop, on comprend notre déception).

On a bien tenté de fuir mais l'ennemi était trop leveled. On a toutefois réussi au bout de plusieurs essais.

/mode geek off

Mais la bougre est revenue à la charge. Armée d'une orange, elle avait le droit de désigner une personne pour danser avec... hourra. Et donc dansé nous avons. But du jeu : danser en tenant l'orange avec nos fronts respectifs.

... Oups, je l'ai fait tombé sans faire exprès.

Pendant ce temps, Anthony s'était fait interpeler par un japonais (sans "e" à la fin, malheureusement pour lui).

Par la suite, glissant astucieusement dans la conversation le fait que j'avais déjà une copine...

- Do you have a girlfriend in France
- Yes, I do !
- Oh.

...j'ai tenté de rediriger notre diablotine sur d'autres proies...

- But actually, Laszlo and Anthony, they don't have a girlfriend ! So you might try with them.
- Oh. Okay.

... mais Laszlo aura déjoué mon plan lorsque l'infâme (oui je sais, ça devient méchant et gratuit et c'en est outrant... mais bon) lui demandât de danser en répondant nonchalamment un simple "Je ne sais pas danser".

Ensuite, tout s'est déroulé comme dans une fête normale. Aidé d'un italien au sang chaud, j'ai tenté de faire pencher la balance du côté de Laszlo en ce qui concerne le "qui-qui-sortira-en-premier-avec-une-fille-entre-le-roux-laszlo-et-nicochane".
Derechef un échec.

Puis nous avons dansé, bu et manger. Anthony, légèrement gai après un fond de vin blanc a retrouvé sa forme le temps de la soirée. Pour ce qui est de Laszlo et moi, vous ne douterez pas de nos maigres talents de danseur.

La fête s'est terminée à 23h (et oui, Japanese style : on commence à 19, on fini à 23), on a gentiment aidé au nettoyage, nous avons enfourché nos vélos et nous sommes rentrés chez nous.

Si jamais je réussi à récupérer des photos via la prof assistante de japonais, je mettrais à jour le billet.

Ps : un père noël en vélo à Halloween attire le regard des passants.

Edit : les photos