samedi 7 novembre 2009

Martin Burger King

Sous cette boutade se cache une aventure d'un soir qui nous aura coûté la modique somme de 2000 Yens et des broutilles, prix à payer pour un burger 7 étages.

Pourquoi un tel burger ?
Windows Seven sort au Japon en Octobre et quel meilleur coup marketing que de s'allier avec une franchise en difficulté au pays du soleil levant et de réaliser un burger Windows Seven. On l'aura compris, Seven comme le nombre de steaks.


Pour donner des chiffres :
- 7 * 113g = 791g de viande,
- +2000 kcal, énergie suffisante pour toute une journée,
- 1450 Yens, environ 11 Euros

Résumé de la situation :
1. Anthony découvre Jeudi 5 Novembre via Internet l'existence du burger. La date limite étant malheureusement fixée à fin Octobre.
2. Jeudi soir, je remarque que Timothé a pu déguster le burger ! Je me lamente mais apprend par sa réponse que l'opération est maintenue jusqu'au 6 Novembre.
3. Recherche des Burger King au Japon (et il y en a vraiment pas beaucoup, une quinzaine à tout casser), choix du Burger King le plus proche et planification de la soirée du lendemain.
4. On arrive Vendredi soir au dit fast-food et l'on commande la bête.

Tout sera peut-être résumé plus ou moins de la même façon sur le blog d'Anthony, le choix des mots pouvant varier, mais voici en 7 étapes l'aventure accomplie :

1. Excitation

Elle est montée petit à petit durant la journée. Depuis le repas de midi volontairement maigre à l'arrivée du burger sur nos plateaux. Expérience unique pour nous trois, défi pour notre masculinité, stimulus pour nos estomacs.
Prise en photo du monstre, déballage et ...



2. Dégustation

première bouchée qui s'ensuit, le gras débordant et aussi, le pain déchiré qui s'enfuit. Les doigts sont déjà allègrement graissés par le "jus" de viande qui coulait de toute part... c'est malsain mais bon,


3. Appréciation

on apprécie le burger pour ce qu'il est : un burger marketing dont le dessein n'est pas d'égaler le Royal Cheese ou autre empereur du fast-food. La soirée commence bien, le temps passe...

4. Habituation

... et s'installe la routine. Les bouchées se suivent et se ressemblent, les tranches de pain disparaissent petit à petit, se mêlant aux steaks trônant, triomphants entre elles. Le gras s'est fait littéralement absorber par le pain ou s'est laissé aller vers le plateau, la viande est sèche, le ketchup se fait rare, la salive ne se sécrète plus aussi facilement, dans nos têtes naissent des désirs,...


5. Rétractation

... des désirs d'abandon. Quand l'un d'entre nous se lève pour une pause, un autre lui vole sans remord, sans scrupule le ketchup qui lui reste. On commence à manger les steaks un par un, en soufflant de dépit entre chaque bouchée. Toutefois, on essai de se soutenir, on maintient notre moral, mais le rythme ralentit.

6. Abdication et détermination

Une seule solution, faire fi de son estomac, ne penser à rien mais à mâcher. Être déterministe jusqu'au dernier gramme, s'aider de boissons pour la déglutition peut-être mais oublier toute idée de résiliation pour atteindre notre but.
"A qui peut se vaincre soi-même, il est peu de chose qui puisse résister." disait Louis XIV.

7. Consécration

Veni, vidi, vici,
the rest is history.

1 commentaire:

Unknown a dit…

hahaha
tu aurais dû t'entraîner avant en France à descendre deux kebab régulièrement et ce hamburger serait parti tout seul.
Peut mieux faire...