mardi 15 décembre 2009

Xmas lab. party

Avec pas mal de retard, voici le compte rendu de la fête de Noël (ou d'annonce de vacances ?) organisée pour les laboratoires du deuxième étage du Environmental Building (là où je bosse en fait).

Ladite fête était préparée depuis quelques semaines déjà, histoire que tout le monde soit au courant et puisse réserver sa soirée; ça en a pas empêché certains d'être absents. Elle a eu lieu dans un isakaya près de la gare, dans une moitié de salle réservée pour l'occasion qui, ce soir là, a accueilli une vingtaine de jeunes hommes, trois professeurs et une fille (on est plutôt dans un étage à tendance masculine).

La fête n'avait bien entendu de rapport avec Noël que son nom : aucun événement spécial n'est arrivé, pas de décoration, pas de repas spécial et pas même d'allusion à Noël dans le discours du premier "Kampai"... ce qui fait que j'ai de plus en plus de doutes sur le pourquoi de la soirée.

En quelques mots, on a enchaîné dans une ambiance alcoolisée des petits plats japonais :
- nabe,
- soba + oeuf cuits dans le bouillon du nabe,
- sashimi,
- riz (on va dire plus ou moins cantonais... histoire d'avoir un aperçu),
- karaage,
- cuisses de poulet,
- crevettes frites entières avec leur carapace (alors dis comme ça, ça a l'air dégueulasse de manger carapace et pattes... mais c'est pas mauvais du tout),
- flan "à la japonaise" (mais je doute qu'il s'agissait d'un chawan mushi),
- bol de riz baignant dans un bouillon pas bon (mais vraiment).


Et sinon, pourquoi ce billet ? Plus intéressant que la nature des plats que j'ai eu l'occasion de manger : la rencontre d'un éminent scientifique japonais (à droite sur la photo) ayant offert corps et âme à la recherche sur les trous noirs et la matière noire.


D'après un professeur, il serait allé jusqu'à gagné un prix Nobel et ferait parti du top Ten des scientifiques japonais.
J'ai bien tenté une recherche Google et scruté la liste des prix Nobels japonais, mais je n'ai pas réussi à retrouver notre homme (ou alors il a bien changé). Bon, ce serait plus facile si j'avais son nom ou bien encore l'année de sa prétendue nomination...
Quoi qu'il en soit, deux japonais et un japonais né américain ont bien reçu un prix Nobel pour des recherches sur la matière sombre; alors qui sait, peut-être l'homme que nous avons rencontré ne faisait que partie de l'équipe de recherche.


Enfin, voici d'abord une photo de groupe pour avoir une idée de la population de l'étage :


Puis un trombinoscope (plus ou moins complet, à deux absents près) de mon labo :









Merci à Anthony et à son appareil photo.

lundi 7 décembre 2009

Kamakura

Dimanche 7 Décembre, nouvelle sortie pour visiter un peu plus du Japon : direction Kamakura.

Mais qu'est Kamakura ?
J'aurais bien dit une petite ville typiquement japonaise, mais après une petite vérification, je me rends compte que ses 173 486 habitants en font déjà une honnête bourgade.

Et où la trouve-t-on ?
Elle est située au sud de Tôkyô, à 1h30 en train de Kashiwa.

Qu'a-t-elle de particulier ?
Elle a été la capitale du Japon au XIIIème siècle pendant la période Kamakura (du coup c'est facile à retenir), elle recèle de nombreux temples et autres monuments ainsi qu'un daibutsu (grand Bouddha).


Notre voyage a consisté à :
1. Se rendre à Kita-Kamakura et y visiter un grand domaine et ses temples,
2. Sur le chemin vers Kamakura, visiter un autre domaine plus ou moins dans le même genre,
3. Prendre le train jusqu'à Hase pour voir le grand Bouddha.


J'ai bien récupéré des pamphlets et brochures en anglais détaillant un peu plus le passé historique de chacun des sites visités, mais c'est pas comme si on avait pris le temps de les lire. Une fois n'est pas coutume, j'ai rentabilisé mon appareil photo, je vais donc laisser parler les images.
Pour ajouter deux trois mots, je dirais qu'il faut un bon jour pour visiter Kamakura. On est arrivé sur place vers 11h30, ce qui nous a laissé 5h de visite; il n'en faut pas moins, en prévoir un peu plus pour ceux qui souhaiteraient aussi traîner dans les boutiques à tourisme / stand dégustations de la rue commerçante à côté de la gare.

On commence par quelques photos en vrac :









Dans le second domaine visité, il y avait la possibilité de monter en haut d'une colline afin d'avoir une vue de la ville donnant sur la mer d'une part, et d'une vue sur le Mt Fuji d'autre part.

Voici ce qu'on aurait du voir :


Et ce qu'on a vu...



Une photo du grand Bouddha



Et pour finir, une image qui montre qu'Anthony existe bel et bien. En t-shirt le 6 Décembre, vive le chaud.






























Bonus stage ! LA triforce ! On a pu l'apercevoir à outrance dans le premier domaine (celui à côté de Kita Kimakura)


Si un jour j'apprends la signification de ce symbole une fois sorti de l'univers de Zelda, je n'hésiterais pas à éditer cet article.

jeudi 3 décembre 2009

A challenger appears !

Petite aventure qui mérite une entrée.

Tout commence Mardi, il est 13h, on a profité d'un bon repas, la journée se termine et rentre dans nos appartements respectifs.

Je décide cependant de faire un petit tour au combini du coin pour m'acheter deux-trois broutilles. Et ce qui ne devait être que routine se transforma en une étrange aventure.

Il faut savoir que mon vélo avait déjà éprouvé quelques aventures dont "La rencontre du Trottoir Sournois". Ainsi depuis un peu plus d'un mois, je roulais à l'aide :
- d'une roue avant désaxée
- d'une roue arrière un peu froissée
- de freins avant à ne plus utiliser

Mais revenons à notre histoire. Je roulais, pénard, parcourant les quelques centaines de mètres séparant mon domicile du combini susnommé. Une descente de trottoir et "PAF, pfiuuuuufififiuuuuu flap flap flap" : la roue avant se dégonfle.

Le retour de la loose me dis-je ! Voir mes aventures précédentes ici et . Je finis le peu de chemin qui me sépare du combini, je pose mon vélo et commence à examiner ma roue. Je suis penché depuis à peine trois minutes qu'un japonais - la soixantaine - m'interpelle, me questionne sur mon problème et me demande de le suivre à son magasin de l'autre côté de la rue.

"Cool, aurais-je crevé à côté d'un marchand de vélo ?"

Pas vraiment. Le magasin en question propose uniquement quelques plats à emporter. Le monsieur me demande si je suis pressé, ce à quoi je réponds par la négation. Sa femme arrive, échange quelque phrase avec son mari, s'en va puis revient avec une pompe.

"Ce ne sera pas suffisant ! J'ai quand même crevé" aurais-je voulu dire en japonais. On en restera à un "Tabun, TUBE wa kowareta ne ?", "Le tube est peut-être cassé" (parce-que non, je ne sais pas non plus dire "chambre à air").

Toujours plein de bonne volonté, le monsieur japonais me propose d'emmener le vélo sur sa terrasse pour ne pas gêner la circulation. Je m'exécute.

S'en suit une opération de démontage de pneu. On sort la chambre à air et localise les trous. La femme du monsieur arrive alors avec des rustines que l'on essai d'appliquer. Mais échec, les trous sont trop gros; il va falloir changer la chambre à air.

Entre temps, j'ai pu rencontré un peu plus de la famille. La fille du monsieur ainsi que sa petite fille de 3 ans qui m'a jugé d'un air menaçant en m'assénant un sec "mamjte". "Hajimemashite" moi aussi. Je parle un peu avec mon hôte, me demande si je vais au campus de l'université et si je connais un certain Stefan, allemand. Je réponds que non puis il me donne quelques noms d'étrangers jusqu'à tomber sur un nom que je connais (je ne suis toujours pas sûr que l'on parlait de la même personne, mais bon).

Et voilà la femme du japonais qui revient, une chambre à air à la main. Malheureusement, elle sera trop petite. Pas grave, je me débrouillerai bien pour en trouver une moi-même. Ce serait sans compter sur l'entrain sans limite de cette famille qui me propose de m'emmener au Leroy Merlin (NDLR: le nom n'est pas d'origine mais ça permet de se faire une idée). Aller/retour au magasin, j'ai réussi à payer moi-même ma chambre à air que l'on voulait m'offrir !

De retour chez mon bienfaiteur, séance démontage de roue / remplacement de chambre à air. On me propose même de me laver les mains dans leur salle de bain...

puis on m'offre le café ! Oulà, ça devient louche là ! Après réflexion, il aurait été plus prudent de ne pas accepter le café que l'on me proposait mais plutôt d'échanger ma tasse avec une des leurs (ça commence toujours comme ça les histoires de kidnapping). Tout va bien, la tasse était "clean". On, ou plutôt ils, papotent tandis que j'écoute poliment et la conversation dévie sur le cinéma (le monsieur japonais se révélant être grand fan de films étrangers). Il se lève, et s'approche d'une étagère recouverte de DVD gravés (pirate !) et les fait défiler devant mes yeux, me demandant pour chacun des titres, si je l'ai vu ou bien le connais. Puis, il commence à mettre un film ou deux dans son lecteur DVD et m'invite à m'asseoir dans un des fauteuils.

Très bien, tout est normal.

Quelques minutes passent... la petite fille refait un passage, plus joyeuse cette fois-ci, et tente de discuter avec moi en me présentant une herbe (elle devait être pas mal cette herbe, vu qu'elle était tout contente la petite). Mais bon, j'ai pas non plus le niveau pour comprendre le japonais enfantin.

D'autres minutes passent et je dis que je dois quand même rentrer bientôt (après tout, c'était véridique, on avait prévu un peu de geekage dans l'après-midi). Le japonais arrête le film puis me demande de le prendre, je pourrais le ramener quand je veux (les autres étudiants qu'il avait mentionné lorsqu'on réparait le vélo viendraient de temps en temps emprunter des films eux aussi). Enfin, il me dit que je peux venir quand je veux pour discuter et améliorer mon japonais, que je peux venir un soir pour manger avec eux, etc. puis me souhaite "bon voyage".

En partant, je lui demande tout de même son numéro de téléphone (pour ne pas non plus me ramener à l'arrache chez lui quand je devrai lui rapporter son DVD). J'en profite pour vérifier que c'est bien son vrai numéro en l'appelant devant lui (je commence un peu à être méfiant quand même), je lui demande son nom (il était temps) et le quitte direction...le combini ! Avec toute cette affaire, j'ai toujours mes courses en attente.

Voilà. Drôle de rencontre.

vendredi 27 novembre 2009

Komaba Festival

Dimanche 22 Novembre avait lieu un festival à Komaba.

Pour ceux qui ont déjà lu à peu près n'importe quel manga "School life", dites-vous que le portrait qu'ils en donnent est très proche de la réalité.

Le billet ne comportera malheureusement pas beaucoup de photos, mais peut-être j'aurais la foi de convertir/monter mes vidéos un jour.


Le festival scolaire est donc une agglomération de quatre activités phares animées par les étudiants:

1. Les salons de thé
Une salle de classe se transforme le temps du festival en un pseudo salon de thé où l'on peut déguster des cookies/gâteaux maisons et boire du thé/café. L'accent est généralement mis sur la 'customisation', on trouvera donc les traditionnels maid coffee akihabara-style, d'autres encore proposeront de se faire servir par des déguiseurs fous (vaches, lézards, Obama, ...) ou tout simplement par des cosplays de lycéennes/collégiennes (ce qui rejoint un peu les maid coffee quand même). Enfin, il y a bien sûr le "trap-coffee" pour des gens un peu plus équivoques et dont quelques jambes poilues sous une robe de princesse orientale ne gênent pas.

Pour le coup, on a testé aucun salon de thé, on a préféré investir sur

2. Les stands de nourriture
Ce sont là les allées de l'université qui revêtent les couleurs de n'importe quel festival (japonais pour le coup) en proposant des dizaines et des dizaines de stands de nourriture. Les plats sont dans l'ensemble japonais : yakisoba, yakitori, takoyaki (je vais pas décrire chacun de ces plats, je vous invite plutôt à faire un tour sur Google) bien que l'on nous propose aussi de la nourriture plus occidentale avec des barbes à papa, saucisses de Francfort, Hamburgers, etc. Des stands boissons existent aussi et servent en général du thé bien que quelques stands de bière étaient implémentés d'ici delà.

3. Les concerts intra-muros
Comme les salons de thé, ils sont organisés dans des salles de classe dans lequel des groupes d'étudiants performent (tant bien que mal avouons-le) tout au long de la journée. Tous ces groupes étaient ici rassemblés dans le même bâtiment permettant le passage de l'un à l'autre assez facilement certes, mais générant pas mal de vacarme empêchant d'écouter réellement un seul groupe à la fois.

4. Les concerts extra-muros
D'un point de vue totalement subjectif, ces concerts semblaient être menés par des étudiants dont les capacités instrumentales/vocales étaient supérieures à celles de leurs confrères du point n°3. On y aura écouté des reprises de divers génériques d'animés et dramas par de vrais orchestres de l'école (voir photo), des groupes de chant a capella, etc.

Bien sûr, si tout cela résume grosso modo le festival, on a tout de même réussi à dénicher d'autres attractions. J'en citerai deux : une pièce de théâtre dont les acteurs étaient pas si mauvais (par contre l'histoire c'est autre chose) et encore un trap-like : un remake d'émission japonaise visant à mettre en compétition plusieurs Tokyo U Girls bien évidement jouées par la gente masculine.

Enfin, clou du spectacle, un spectacle (han, répétition) de corde à sauter qui m'aura fait décharger la batterie de la caméra. Bon dis comme ça, corde à sauter ça fait un peu gamin et pas forcément excitant, mais les différents groupes d'artistes (ils méritent l'appellation) présentaient de vraies chorégraphies travaillées, complexes et incluant des saltos/vrilles à la pelle. Foule en délire comme en témoigne les vidéos.

Petit subtilité aussi, une tradition qui voudrait que la foule asperge de bière des étudiants passant en vélo entre elle et un groupe d'oedan(sorte de cheerleaders masculins assez classes)/concertistes/cheerleaders (féminines cette fois-ci)...

samedi 21 novembre 2009

Odaiba

Court message histoire de meubler (puisque ça commence à faire longtemps).

Le 14 Novembre, j'ai retrouvé mon frère et un de ses amis à Odaiba pour passer l'après-midi. Petit fail pour commencer la journée : regarder le chemin avant de partir nous aurait permis d'arriver à l'heure (même si l'on était sûr que l'on pouvait se rendre à Odaiba via Asakusa sans prendre le ferry).


En ce qui concerne nos aventures personnelles, on a erré dans les magasins, mangé à un kaiten sushi, attrapé Mew à un event pokémon (wahou), visité Bourg Palette (Palette Town), tenté en vain de trouver le Jump! Store (ouvert que pendant l'été en fait...) et visité rapidement Megaweb.

1. Les kaiten sushi

Ce sont ces restaurants de sushi ou les plats défilent devant vos yeux sur des assiettes multicolores afin d'indiquer leurs prix. En général on peut y manger à sa faim à bon prix, sans non plus tomber dans un "budget étudiant".
Par chance, on est tombé sur une promo "tout à 105 Yen", donc 80 cents les deux sushis et on s'est limité à 7 assiettes. On aura complété par un burger à Makku (Mac Donald) histoire de ne pas rester en rade. Ce qui m'aura par la même occasion permis d'avoir...

2. Mew

Pas grand-chose à dire, parmi les multi events Pokémon au Japon, on a eu droit à un Mew officiel (mon premier). En attendant la suite pour de nouvelles surprises...

3. Bourg Palette

En VO : Palette Town. Ce n'est pas la reconstitution du village de votre enfance (ici aussi, faut avoir joué aux premières versions de Pokémon pour avoir une idée de la blague), c'est juste le centre commercial situé dans le Venus Fort à Odaiba dont les allées abhorrent les couleurs de l'arc-en-ciel. Il y a donc masse de restaurants (voir le kaiten sushi et Mac Donald), de magasins divers et variés dont autres Lego Store et Barbie Store.

4. Jump! Store

Un magasin dédié au Shônen Jump! (hebdomadaire pré-publiant les chapitres de manga pour jeune garçon avant leur parution en volume relié). Pas trop d'informations là-dessus, après une fouille rapide du Web, j'en ai tiré le fait qu'il n'existe qu'en été et ce pas forcément toutes les années. J'avais eu l'occasion de le visiter pendant l''été 2006 quand on été venu pour notre stage, j'aurais aimé le retrouver cette année. Tant pis, on verra ça en Juin.

5. Megaweb et ses alentours.

On est pas tellement resté dans le Megaweb, les simulateurs de conduite/sécurité Toyata étant fermés quand on est arrivé. Pour ceux qui veulent voir des voitures Next Generation ça peut être pas mal (mais bon, c'est que des voitures Toyota).

Pas loin de là, à côté de la Grande Roue, il y a une sorte de mini-exposition sur les technologies du futur. C'est là que ça devient intéressant, en 15 minutes on verra les futurs sièges-voitures et pseudo-gundams (on en est pas loin) présentés à l'aide d'un film Kikoolol s'il en est.

Voici les photos pour s'en rendre compte. On y voit aussi le robot joueur de trompette (dont je ne voit pas encore l'utilité... c'est juste des vérins programmés les uns à la suite des autres non ?)



samedi 7 novembre 2009

Martin Burger King

Sous cette boutade se cache une aventure d'un soir qui nous aura coûté la modique somme de 2000 Yens et des broutilles, prix à payer pour un burger 7 étages.

Pourquoi un tel burger ?
Windows Seven sort au Japon en Octobre et quel meilleur coup marketing que de s'allier avec une franchise en difficulté au pays du soleil levant et de réaliser un burger Windows Seven. On l'aura compris, Seven comme le nombre de steaks.


Pour donner des chiffres :
- 7 * 113g = 791g de viande,
- +2000 kcal, énergie suffisante pour toute une journée,
- 1450 Yens, environ 11 Euros

Résumé de la situation :
1. Anthony découvre Jeudi 5 Novembre via Internet l'existence du burger. La date limite étant malheureusement fixée à fin Octobre.
2. Jeudi soir, je remarque que Timothé a pu déguster le burger ! Je me lamente mais apprend par sa réponse que l'opération est maintenue jusqu'au 6 Novembre.
3. Recherche des Burger King au Japon (et il y en a vraiment pas beaucoup, une quinzaine à tout casser), choix du Burger King le plus proche et planification de la soirée du lendemain.
4. On arrive Vendredi soir au dit fast-food et l'on commande la bête.

Tout sera peut-être résumé plus ou moins de la même façon sur le blog d'Anthony, le choix des mots pouvant varier, mais voici en 7 étapes l'aventure accomplie :

1. Excitation

Elle est montée petit à petit durant la journée. Depuis le repas de midi volontairement maigre à l'arrivée du burger sur nos plateaux. Expérience unique pour nous trois, défi pour notre masculinité, stimulus pour nos estomacs.
Prise en photo du monstre, déballage et ...



2. Dégustation

première bouchée qui s'ensuit, le gras débordant et aussi, le pain déchiré qui s'enfuit. Les doigts sont déjà allègrement graissés par le "jus" de viande qui coulait de toute part... c'est malsain mais bon,


3. Appréciation

on apprécie le burger pour ce qu'il est : un burger marketing dont le dessein n'est pas d'égaler le Royal Cheese ou autre empereur du fast-food. La soirée commence bien, le temps passe...

4. Habituation

... et s'installe la routine. Les bouchées se suivent et se ressemblent, les tranches de pain disparaissent petit à petit, se mêlant aux steaks trônant, triomphants entre elles. Le gras s'est fait littéralement absorber par le pain ou s'est laissé aller vers le plateau, la viande est sèche, le ketchup se fait rare, la salive ne se sécrète plus aussi facilement, dans nos têtes naissent des désirs,...


5. Rétractation

... des désirs d'abandon. Quand l'un d'entre nous se lève pour une pause, un autre lui vole sans remord, sans scrupule le ketchup qui lui reste. On commence à manger les steaks un par un, en soufflant de dépit entre chaque bouchée. Toutefois, on essai de se soutenir, on maintient notre moral, mais le rythme ralentit.

6. Abdication et détermination

Une seule solution, faire fi de son estomac, ne penser à rien mais à mâcher. Être déterministe jusqu'au dernier gramme, s'aider de boissons pour la déglutition peut-être mais oublier toute idée de résiliation pour atteindre notre but.
"A qui peut se vaincre soi-même, il est peu de chose qui puisse résister." disait Louis XIV.

7. Consécration

Veni, vidi, vici,
the rest is history.

dimanche 1 novembre 2009

This is Halloween


In this town we call Home,
Everybody hail to the pumpkin song !


Donc, tout ça pour dire qu'on a eu droit à une petit fête pour Halloween ici à Kashiwa, fête organisée par Yoshi(taka) Ichihara... et en tant que "new student", l'entrée était gratuite (économie de 500 yens, prix pour le reste tout à fait abordable). Nous étions un peu réticents à nous y rendre au premier abord, appréhendant un manque de participants; ainsi pour nous motiver, nous avons acheté les costumes (partant du principe que : "une fois de l'argent dépensé, autant en profiter").

J'ai ainsi hérité de Jack (Nigthmare before Christmas), Laszlo s'est retrouvé en "la mort" (sans sa faux) et Anthony... en père noël (sans ta clausse).

Et la soirée s'est plutôt bien déroulée !

/mode geek on

On a quand même fait un super mauvais jet sur la table des rencontres. On s'est retrouvé face à une diablotine et une schoolgirl (ok, jusque là ça semble pas si mal) de 1m40 (plus ou moins), 35 ans (c'est l'âge que je donnerais à la diablotine) complètement soûles (et hop, on comprend notre déception).

On a bien tenté de fuir mais l'ennemi était trop leveled. On a toutefois réussi au bout de plusieurs essais.

/mode geek off

Mais la bougre est revenue à la charge. Armée d'une orange, elle avait le droit de désigner une personne pour danser avec... hourra. Et donc dansé nous avons. But du jeu : danser en tenant l'orange avec nos fronts respectifs.

... Oups, je l'ai fait tombé sans faire exprès.

Pendant ce temps, Anthony s'était fait interpeler par un japonais (sans "e" à la fin, malheureusement pour lui).

Par la suite, glissant astucieusement dans la conversation le fait que j'avais déjà une copine...

- Do you have a girlfriend in France
- Yes, I do !
- Oh.

...j'ai tenté de rediriger notre diablotine sur d'autres proies...

- But actually, Laszlo and Anthony, they don't have a girlfriend ! So you might try with them.
- Oh. Okay.

... mais Laszlo aura déjoué mon plan lorsque l'infâme (oui je sais, ça devient méchant et gratuit et c'en est outrant... mais bon) lui demandât de danser en répondant nonchalamment un simple "Je ne sais pas danser".

Ensuite, tout s'est déroulé comme dans une fête normale. Aidé d'un italien au sang chaud, j'ai tenté de faire pencher la balance du côté de Laszlo en ce qui concerne le "qui-qui-sortira-en-premier-avec-une-fille-entre-le-roux-laszlo-et-nicochane".
Derechef un échec.

Puis nous avons dansé, bu et manger. Anthony, légèrement gai après un fond de vin blanc a retrouvé sa forme le temps de la soirée. Pour ce qui est de Laszlo et moi, vous ne douterez pas de nos maigres talents de danseur.

La fête s'est terminée à 23h (et oui, Japanese style : on commence à 19, on fini à 23), on a gentiment aidé au nettoyage, nous avons enfourché nos vélos et nous sommes rentrés chez nous.

Si jamais je réussi à récupérer des photos via la prof assistante de japonais, je mettrais à jour le billet.

Ps : un père noël en vélo à Halloween attire le regard des passants.

Edit : les photos




jeudi 29 octobre 2009

Ueno Koen (上野公園)

Pour ce billet, le mieux est peut-être de commencer par citer Wikipédia :
Le Parc d'Ueno (上野公園, Ueno Kōen?) est un spacieux parc public situé dans la partie Ueno de Taitō-ku, à Tōkyō.
...
Le nom officiel du parc est Ueno Onshi Kōen (上野恩賜公園, Ueno Onshi Kōen?), ce qui peut être traduit par « parc d'Ueno, cadeau impérial ».

On trouve aussi dans ce parc un grand bassin, un temple ou deux et quelques musées que l'on a soigneusement évité de visiter au profit du zoo à 600 Yens (5€) l'entrée.

Tip : le zoo ferme à partir de 17h (on commence à rentrer les animaux dès 16h30), il vaut donc mieux y aller en début d'après-midi.

Commençons par le parc en lui-même. Il est tout de même assez grand, il doit plus ou moins couvrir une surface équivalente à celle du parc de la Tête d'Or (information sans aucune source). Point positif : il est bien entretenu, on ne trouve pas de déchets plastiques et autres sur la pelouse. De ce que j'ai pu voir, le parc ne dispose pas de jardin floral, seulement des pelouses et quelques arbres mais rien de très poussé au niveau de la faune. La présence de temples et de constructions à l'architecture japonaise ajoute quant à elle de l'originalité au parc. Enfin, le parc abrite quelques statues dont celle de Takamori Saigô, fervent leader de la révolution Meiji.

Donc, voici quelques photos. On y voit pas le parc en lui-même, mais comme je l'ai dit, ce n'est pas sa verdure que l'on retiendra.






Et comme mentionné plus haut, le parc contient aussi un zoo.
Anthony et moi avons décidé de le visiter sous la contrainte du temps (1h20 environ); c'est quand même limite. On a toutefois réussi grâce à un algorithme de Path Finding ultra-développé à optimiser notre temps imparti et à voir - et prendre en photo - 80 à 90% des animaux (les lions et pandas rouges entre autres, ayant été rentré avant que l'on arrive devant leurs cages).
Le top-five des animaux qui valent le détour selon moi sont les ours polaires, les pingouins (woot), un gros ours (peut-être grizzli mais c'est pas sûr), un tatou (j'en avais jamais vu ^^) et les lions de mer.

Voilà, je vous laisse apprécier les photos :







mardi 27 octobre 2009

Pokémon Center

Bon, difficile de parler du Japon sans un jour mentionner jeux vidéo, mangas/animes, etc.

Commençons par Pokémon (yay) !



Pour rapidement restituer le contexte, ça s'est passé un mardi après-midi pluvieux. On s'était rendu sur le campus de Hongo pour suivre un cours d'Algorthim Design dispensé en japonais. Pour l'anecdote, le cours était un peu inutile dans le sens où on comprenait seulement si il y avait des exemples, et on devinait le sujet du transparent grâce à son titre en anglais; bref, sûrement un cours que l'on va abandonner.

Ainsi après ce cours, Laszlo a proposé de se rendre au Pokécenter, magasin à l'effigie Pokémon dans lequel on peut trouver toute sorte de goodies de la franchise. Cela va des simples porte-clefs, aux peluches, en passant par les sous-vêtements Pokémon (on a la classe ou on l'a pas) et la nourriture Pokémon (sucreries, curry, galettes et j'en passe).

Bien sûr, Laszlo n'avait pas pris de plan, juste le nom de la sortie de métro, ce qui nous a permis de déambuler dans les quartiers aux alentours de Daimon pour arriver 40 minutes plus tard à destination.

On s'était déjà rendu trois ans plus tôt à l'ancien centre Pokémon et que dire de plus que celui-ci est bien plus grand et aéré ! On arrive aisément à parcourir les rayons sans bousculades (OK, on s'y est rendu à 18h un jour de semaine, forcément il y avait moins de monde que la dernière fois : le samedi après-midi de la semaine de sortie d'un film Pokémon).

Pour la suite, je pense que les photos parlent d'elles-même.



Le mythique curry Dracaufeu


Et comme il fallait bien ramener des souvenirs...